الأحداث الوطنية

Mouvement Correctif de La Ligue des Ecrivaines du Macoc

Communiqué à l’opinion publique

Bien qu’il a été légalement décidé de révoquer Madame Badia Radi de ses fonctions de présidente de la Ligue des Écrivaines du Maroc et de retirer la confiance placée en elle conformément à l’article 20 du règlement intérieur régissant la Ligue, et en vertu de l’Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 7 juillet 2024, en raison des dysfonctionnements et violations sur les plans structurel et organisationnel, de la mauvaise gestion de ses finances, de ses affaires et de nombreux dossiers, ainsi que des positions et pratiques qui ont dévié la Ligue de son parcours et de ses objectifs durant la période où la présidente révoquée a assumé ses fonctions jusqu’à la tenue du congrès de la Ligue prévu en janvier 2025.

Et malgré toutes les clarifications précédemment fournies dans les communiqués du Mouvement Correctif, ainsi que dans les entretiens et déclarations à la presse, qu’elles soient publiées dans les journaux ou sur les sites électroniques et les réseaux sociaux « Facebook » et « YouTube », nous, membres du Mouvement Correctif et du nouveau Bureau Exécutif de la Ligue des Écrivaines du Maroc, avons été surprises de constater que l’intéressée ou la présidente révoquée (B.R) a publié un ensemble de fausses allégations et de documents falsifiés et mensongers. Elle les propage sans aucun scrupule, et en dehors de toute légitimité ou fondement juridique, diffusant des informations et nouvelles sur des décisions et activités contraires à la légalité stipulée dans les dispositions de la constitution marocaine relative à la loi sur les associations et la loi sur les libertés publiques, dans le but de tromper et d’induire en erreur l’opinion publique. Elle prétend qu’elle est toujours présidente des deux ligues, la Ligue des Écrivaines du Maroc et la Ligue des Écrivaines d’Afrique, bien qu’elle ait été révoquée le 7 juillet 2024. Elle prétend également jouir de la légitimité juridique qui lui permet de conclure des partenariats, de structurer de nouvelles sections et d’octroyer des accréditations, en dehors de toute légalité. Tout ceci est contraire à sa situation juridique au sein de la Ligue, et n’est qu’une pure tromperie et prétention. Par conséquent, « tout ce qui est fondé sur le faux est nul et non avenu. »

Il est également regrettable que certaines personnes, de concert avec elle, promeuvent le mensonge à grande échelle, en toute violation de la loi, afin d’obtenir des « accréditations » pour se voir confier des missions et ainsi bénéficier de rentes et tirer profit du travail associatif et culturel. Elles ont participé à la diffusion d’informations fausses et trompeuses dans le but de tromper et d’induire en erreur l’opinion publique, au lieu de dénoncer les dysfonctionnements et violations, ainsi que les comportements et déclarations irresponsables de la présidente révoquée (B.R). Cette dernière a nui à notre pays et à notre cause primordiale, et a porté atteinte au patriotisme de nos sœurs des provinces du Sahara marocain affiliées à la Ligue. De plus, elle a tenu des propos adressés aux écrivaines et invités(es) africains les persuadant de l’insécurité de la région, et ce, en présence de témoins marocains et étrangers qui ont participé à la grande manifestation culturelle organisée par la région de Guelmim-Oued Noun en mai dernier 2024. Un enregistrement vidéo de cet incident, capturé en audio et vidéo, circule sur toutes les plateformes de réseaux sociaux.

Cet incident, parmi d’autres, a été un puissant motif qui a poussé les affiliées à la Ligue et les deux tiers du Bureau Exécutif, soucieuses de la patrie et de ses acquis, à entreprendre un Mouvement Correctif, aboutissant à la tenue d’une Assemblée Générale Extraordinaire qui a révoqué l’ancienne présidente, retiré la confiance en elle, et désavoué ses actions, après avoir découvert la vérité et la gravité de ses comportements qui ne reflètent ni les valeurs de la Ligue, ni celles des écrivaines marocaines.

En ce qui concerne la diffusion par la présidente révoquée (B.R) d’un communiqué annonçant le renvoi de Mme Latifa Meskini, présidente actuelle de la Ligue des Écrivaines du Maroc et conseillère au sein du Bureau permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique, c’est un acte irréfléchi et irresponsable, visant à diffamer, nuire, tromper et induire en erreur par la diffusion de fausses informations. De plus, il n’a aucun fondement juridique. Tout d’abord, celle qui a procédé au renvoi n’a plus de légitimité légale au sein de la Ligue depuis sa révocation mentionnée précédemment. Le nouveau Bureau Exécutif de la Ligue des Écrivaines du Maroc, issu du Mouvement Correctif et présidé actuellement par Dr. Latifa Meskini, est le seul à avoir la prérogative, en vertu du règlement intérieur de la Ligue, de gérer les affaires du Bureau permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique.

Nous soulignons également, dans le cadre des violations légales, qu’après des recherches et des investigations rigoureuses dans les documents relatifs à la Ligue des Écrivaines d’Afrique et à son Bureau permanent, en raison de l’absence de transparence de la part de la présidente révoquée, nous avons découvert que le Bureau permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique ne repose sur aucun règlement intérieur propre à lui, qui le distinguerait et serait conforme à sa nature et à ses objectifs et principes juridiques ; il s’appuie uniquement sur le règlement intérieur de la Ligue des Écrivaines du Maroc traduit en langue française, dont il tire sa crédibilité et sa légitimité. De plus, l’article 16 du troisième chapitre stipule que le Bureau permanent de la Ligue des Écrivaines d’Afrique dépend essentiellement de l’adhésion du Bureau Exécutif de la Ligue des Écrivaines du Maroc et de sa présidence. Il est à noter que ce Bureau permanent est composé des membres du Bureau Exécutif et de membres de la Ligue des Écrivaines du Maroc, représentant 15 membres sur un total de 22, et qu’il n’y a aucune écrivaine africaine parmi celles qui ont assisté aux travaux du Congrès préparatoire du Congrès constitutif de la Ligue des Écrivaines d’Afrique en mars 2023. De plus, ses comités préparatoires n’ont même pas été constitués en vue de sa tenue prochaine à Rabat.

Ainsi, le nouveau Bureau Exécutif de la Ligue des Écrivaines du Maroc, présidé par Dr. Latifa Meskini, déclare à l’opinion publique et aux parties concernées qu’il se dissocie de tout acte passé ou futur de la part de Badia Radi, présidente révoquée depuis le 07/07/2024. Il considère ses actes comme une violation de la légitimité et un obstacle au travail du nouveau Bureau légitime de la Ligue des Écrivaines du Maroc. Par conséquent, toute accréditation, partenariat, coordination ou contact avec des parties officielles au nom des deux Ligues réalisés par elle sont nuls et non avenus.

Le Bureau réaffirme également qu’il ne tolérera pas une telle situation, ni de tels comportements, afin de protéger cette institution culturelle et ses acquis par tous les moyens légaux disponibles conformément au Dahir de 1958 et à la Constitution de 2011.

En vue de ce qui précède, le nouveau Bureau de la Ligue des Écrivaines du Maroc et les membres de son Mouvement Correctif appellent l’opinion publique à se dresser contre toute information mensongère, et à prendre les faits de leur source, afin que les fausses informations ne circulent pas dans tous les médias, et pour lutter contre la dilapidation et le profit des subventions de l’État. Les mensonges prendront bientôt fin et la reddition des comptes est inévitable.

Pour le Bureau Exécutif de la Ligue des Écrivaines du Maroc

Dr. Latifa Meskini

Présidente de la Ligue des Écrivaines du Maroc

Traduit par : A.E.B