L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DU MOUVEMENT CORRECTIF DE

LA LIGUE DES ÉCRIVAINES DU MAROC
DÉSTITUE LA PRÉSIDENTE BADIA RADI
Le dimanche 07 juillet 2024,à dix heures du matin, s’est tenue l’Assemblée Générale Extraordinaire de La Ligue des écrivaines du Maroc, au siège du Club de l’Ordre des avocats de Rabat, sis rue Afghanistan, avenue de la Résistance, quartier l’Océan, en vertu de l’article 20 des statuts régissant La Ligue des écrivaines du Maroc [qui autorise les deux tiers des membres du Bureau exécutif à convoquer l’Assemblée Générale Extraordinaire. Et dont parmi ses pouvoirs figurent la modification des statuts de l’association, la révocation des membres du Bureau exécutif, le renouvellement du Bureau exécutif, d’y inculquer de nouveaux éléments, et statuer en cas d’urgence ou de nécessité immédiate.
De ce fait, le conseil décide de révoquer Mme Badia Radi, de son mandat de présidente dont le comportement a eu un impact négatif sur le moral et les ambitions des membres de La Ligue, en transgressant les normes, les lois et la crédibilité du travail associatif, et en s’accaparant La Ligue des écrivaines du Maroc à travers sa mauvaise conduite et ses agissements négatifs qui portent atteinte à l’association et à ses affiliées, afin d’atteindre ses objectifs personnels. D’autant plus, en monopolisant l’opinion, la décision et en s’emparant de tous les détails liés aux documents juridiques et financiers concernant le budget de l’association, ainsi qu’en dépensant les fonds obtenus comme soutien accordés par le Ministère de la Culture en tant qu’organisme chargé du secteur, ou par des partenaires particuliers qui soutiennent les activités de La Ligue, elle a agi de manière contraire aux statuts de l’association et à l’article concernant la gestion financière.
Il convient de noter que cette Assemblée Générale Extraordinaire a pour but de sauver ce qui peut l’être et de restructurer le Bureau exécutif de La Ligue, conformément à ses statuts fondamentaux approuvés lors du premier congrès de La Ligue en janvier 2020.
Par ailleurs, l’une des raisons les plus importantes qui a poussé les deux tiers des membres du Bureau exécutif de l’association à tenir cette réunion a été la politique d’intimidation, de dénigrement et d’exclusion que Badia Radi, la chargée de la présidence, déploie contre les membres et les structures de l’association, en créant une ambiance de conflits et de discorde, ce qui est contre l’éthique du travail associatif. En plus, en publiant des faits contraires à la vérité, et en assurant la gestion de l’association de manière individuelle sans avoir recours au Bureau exécutif, ainsi que d’autres actions et erreurs graves qui enfreignent les lois stipulées et les clauses en vigueur.
En conséquence, nous exprimons notre indignation et notre récrimination face à ces comportements illicites, et notre rejet catégorique de toutes les pratiques illégales qui nuisent à l’association. Ensuite, après un débat approfondi au cours duquel de nombreux points de vue et positions ont été suivis et enregistrés, qui ont mené à l’adoption des résolutions et des recommandations unanimement de la part des membres de l’Assemblée Générale Extraordinaire, nous déclarons ce qui suit :
- Gel de l’adhésion de Mme Badia Radi, en tant que chargée de la présidence deLa Ligue des écrivaines du Maroc et la destituer de ses fonctions conformément à l’article 20 des statuts de La Ligue, et renvoyer son dossier à la Commission de la comptabilité et de l’audit des autorités compétentes ;
- Retrait de la confiance à la présidente de l’association, Mme Badia Radi, et l’élection d’une nouvelle présidente en la personne de Mme Latifa Meskini, qui a formé le nouveau Bureau exécutif comme stipulé dans la loi régissant la Ligue, dont la composition sera annoncée ultérieurement ;
- Réexamen de l’aspect lié à la gouvernance de l’association et à la séparation entre la présidence et les organes hiérarchiques et exécutifs de l’association (le Bureau exécutif, le Conseil d’administration et Majliss Al hakimat le Conseil des sages).
- Refus et rejet des amendements apportés unilatéralement par Mme Badia Radi aux articles et clauses des statuts originaux adoptés depuis le premier congrès de La Ligue des écrivaines du Maroc tenue à Rabat et Mohammedia en janvier 2020 ;
- Le maintien de Majliss Al hakimat Conseil des Sages et le réactiver en tant que la plus haute autorité dans la hiérarchie de la Ligue après le Bureau Exécutif ;
Avant la clôture de l’Assemblée Générale Extraordinaire, la présidente élue de La Ligue des écrivaines du Maroc, Mme Latifa Meskini, a loué les efforts des membres du Bureau exécutif de La Ligue des écrivaines du Maroc.
Les membres du nouveau Bureau exécutif de La Ligue des écrivaines du Maroc ont été élues à l’unanimité, tout en assurant la représentation des différentes régions du Royaume.
L’Assemblée Générale Extraordinaire a conclu ses travaux dans un climat de démocratie, et d’altruisme en exprimant la ferme volonté d’impliquer toutes les membres de La L.E.M selon une approche participative afin de promouvoir le travail associatif, dans un cadre solide et indépendant au service de toutes les écrivaines en leur permettant d’exercer leurs droits culturels de la manière qui leur convient, et selon les acquis qui leur sont octroyés par la constitution du Royaume.
N.B.
– Nous notons l’absence de Mme Badia Radi à cette Assemblée Générale Extraordinaire, malgré le fait qu’il a été prouvé qu’elle a reçu l’invitation via son compte WhatsApp après avoir lu le message et qu’elle n’y a pas assisté.
– La séance a également été suivie à distance par un commissaire judiciaire ainsi que Mme Najat Maghraoui, médiatrice/tribunal près la Cour d’appel de Tanger.
